Accueil / Actualités & Publications /
Ce programme a pour objectif de permettre aux étudiants-entrepreneurs de l’UPEC de se consacrer à leur projet de création d’entreprise pendant leur stage, leur année de césure ou à l’issue de leur diplôme.
Pour Alba Luz Llanos Medrano, cette bourse est un moyen de concrétiser son objectif.
Nous l’avons rencontrée pour en savoir plus… découvrez son parcours et son projet !
J’ai obtenu une licence en Commerce International à l’Université Catholique « San Pablo » en Bolivie, cela m’a permis de développer mon aptitude à analyser et à promouvoir l’activité commerciale.
En 2017, après avoir appris à formuler et produire des cosmétiques de manière non-industrielle, au Chili et en Bolivie, j’ai lancé une entreprise de cosmétiques artisanaux naturels où j’assurais les fonctions de production et de gestion. Cette entreprise bolivienne produisait et commercialisait plusieurs produits : maquillage, parfumerie naturelle, soins capillaires et cutanés.
J’ai ensuite rejoint l’UPEC, pour suivre le Master 1 Études Économiques, puis le Master 2 Gestion de Projets Internationaux, obtenu en 2021.
Ces deux formations m’ont permis de maîtriser les concepts et outils utiles à la gestion des projets internationaux visant au développement économique.
Ma motivation est de générer un développement économique en Bolivie, notamment auprès des communautés qui fournissent les matières premières, et de proposer une véritable option éthique de consommation, transparente et 100% naturelle sur le marché Français.
Mon projet consiste donc à développer une offre de produits cosmétiques 100 % naturels valorisant les plantes médicinales, les beurres, les huiles et les farines provenant des communautés de cultivateurs et de gardiens d’un savoir bolivien ancestral.
Mes produits participent à une consommation éthique et éco-responsable, tout en étant bénéfiques pour la santé. Ils se distinguent par leur caractère 100% naturel, une caractéristique rare sur le marché, et l’utilisation de matières premières d’origine bolivienne qui ne se retrouvent pas sur le marché français et offrent aux consommatrices des bénéfices particuliers.
Mes cosmétiques sont destinés aux personnes qui ont les moyens de prendre soin de leur santé et attachent de l’importance à la composition des produits, ainsi qu’aux consommateurs éco-responsables qui prennent en compte les considérations sociales dans leurs processus d’achat. C’est ce qu’on appelle le political consumerism.
Le soutien financier de la Bourse UPEC Entrepreneurs m’a permis d’arrêter mon job alimentaire afin de consacrer plus de temps chaque semaine à mon projet. Cela va aussi me permettre de suivre un stage de formulation afin de mieux comprendre les processus en France.
Très impliquée sur mon projet, je travaille actuellement sur :
la définition de produits 100% naturels pour le soin de la peau, sur la base de mon expérience antérieure en tant qu’artisane, et de leur positionnement par rapport à l’offre existante en France ;
la validation scientifique de la promesse faite aux clients. Pour ce faire, je cherche à mobiliser des dermatologues boliviens et français susceptibles de m’aider à produire des éléments de preuve des bénéfices de mes produits. Dans le mois qui vient, je vais réaliser une production en quantité limitée, avec mes propres équipements, pour mettre en place des tests auprès de consommatrices françaises ;
la mise en place d’une politique d’approvisionnement et de sécurisation de celui-ci dans la perspective d’un passage à l’échelon supérieur, car mes produits se distinguent par l’utilisation de plantes médicinales, d’huiles, de beurres et de farines d’origine bolivienne. Je prends contact avec des laboratoires susceptibles de fabriquer mes produits en grande quantité ;
la définition d’une politique de distribution et les questions de propriété industrielle.
La Fondation UPEC s’engage pour de meilleures conditions de travail des étudiants en soutenant « 1 000 places pour réussir » de l’ESS Club Val de Marne.
